Attention : cette page a été rédigée en 2010. Certains chiffres présentés ci-dessous ont évolué. Vous y trouverez certainement des affirmations qu’il faudrait remettre dans le contexte de l’époque.
Le syndrome décrit ci-après n’est plus autant présent et/ou virulent. D’aprés les études menées alors, il était multifactoriel, par la présence de néonicotinoïdes combinées (parfois) à un excès de varroa.
Aujourd’hui, le phénoméne se produit encore ponctuellement, mais il est presque toujours lié à une mauvaise gestion du varroa.
Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles
Une Mort annoncée
Ce syndrome d’effondrement décrit le fait que subitement, des abeilles domestiques ne rentrent pas dans leur ruche. L’absence de cadavres dans la ruche ou à proximité est le second critère définissant ce nouveau syndrome.
En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque, atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés
Le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ou CCD (Colony Collapse Disorder) est le nom donné à un phénomène d’abord appelé « syndrome de disparition des abeilles » (maladie du déclin automnal des abeilles). Ce phénomène touche les abeilles et par contre-coup la production apicole dans une grande partie du monde. Il touche également les abeilles sauvages.
Disparition des abeilles, le mystère demeure…
Ce phénomène dont l’ampleur devient épidémique, reste inexpliqué. Les études en cours ne permettent à ce jour que de supposer une synergie entre plusieurs causes.
Les administrations, notamment les services vétérinaires, semblent désemparées face à cette maladie émergente, faute de savoir où porter leurs efforts.
Ce syndrome est jugé très préoccupant par les apiculteurs, mais aussi par de nombreux écologistes, économistes et experts, en raison de l’importance de l’abeille en tant qu’insecte pollinisateur.
L’abeille est généralement considérée comme une sentinelle bio-indicatrice de l’état de l’environnement, en raison de sa quasi omniprésence sur le globe.