Les essaims
Nous produisons des essaims sur cadre, soit hivernés soit de l’année en format Dadant et Langstroth. Malgré nos efforts, nous n’arrivons pas à fournir la demande qui va croissante d’année en année
Essaims sur cadre
Produits en France
Tous nos essaims sont produits dans le sud de la France, en Provence
Une produciton raisonnée
Nous limitons la production d’essaims afin d’en obtenir la meilleure qualité
Nos essaims et ruches complètes
Bien que la production d’essaim ne soit pas ma principale activité, chaque année j’en prépare quelque-uns pour la vente. Cette production reste très modeste en raison des méthodes de multiplications bien plus lentes que les méthodes utilisées par les producteurs de plus gros volumes.
Les essaims sont proposés en ruchette de 5 cadres, avec au moins 3 cadres de couvain, un cadre de miel-pollen, et un cadre en cours de construction ou construit.
Les formats proposés sont Dadant, Langstroth et Warré (Pour Warré, une commande préalable spacifique est nécessaire).
Ces essaims sont à la base, destinés à notre propre usage. Ils sont produits par division de nos ruches sélectionnées pour leur hygiène et leur capacité à élever du couvain.
Pris tôt en saison, ils pourront donner une récolte cette même saison. Il conviendra alors la première année de conduire ces essaims en ruchettes et haussettes, sauf en cas de situation bénéficiant de miellées tardives où la ruche 10 cadres pourra être envisagée.
Pour information, les premiers essaims hivernés sont disponibles à partir de fin Mars – début Avril et les essaims de l’année à partir de fin Avril – début Mai.
L’orientation de sélection sur les essaims
Rusticité et autonomie
Nous recherchons des ruches fortes à la sortie de l’hiver, et qui n’ont pas nécessité de nourrissement ni à l’Automne, ni au Printemps et encore moins durant l’hiver (la plupart conviennent).
Douceur au travail
Les abeilles doivent être douces à manipuler en conditions normales. Mais il est primordial qu’elles conservent leur instinct défensif en cas d’agressions extérieures. Ces dernières décennies, beaucoup de sélectionneurs ont multiplié une abeille d’une douceur extrême. On sait aujourd’hui que c’est une erreur majeure notamment dans la recherche de souches VSH, ou encore dans le cadre de l’auto-défense face au frelon asiatique, bien que ce critère soit actuellement discuté.
Résistance naturelle face au varroa
N’en déplaise à certains, je ne traite contre Varrao aucune ruche qui suite à un comptage ne présente pas de surinfestation (excepté dans de rares cas de contrôle). Les traitements systématiques nous font inévitablement passer à côté de lignées potentiellement très interessantes face à Varroa.
Mais beaucoup de ruches ne présentent pas ce caractére défensif et il convient de les traiter à l’acide oxalique. L’année suivante et en fonction du taux d’infestation, ces reines seront remplacées par des lignées mieux armées.
Varrao est présent partout. Ce qu’il faut retenir ici, c’est qu’une sélection est faite sur la base de la résistance naturelle. Comment savoir quelle ruche résiste si elles ont toutes du poison dedans?
Ardeur à l’élevage et capacité de régulation du couvain
Nous sélectionnons des abeilles qui démarrent le plus tôt possible au printemps et qui élèvent beaucoup de couvain mais qui sont capables de se réguler, quitte à bloquer la ponte en cas de disette.
Les ruches avec des cadres “pondus au carré” ne sont pas sélectionnés. Le couvain doit être bien entouré de miel et de pollen, et l’élevage doit s’adapter aux rentrées de nectar et de pollen.